Ainsi, plusieurs facteurs viennent influencer l’efficacité d’un placebo : La voie d’administration En effet une étude de Buckalew a montré que les sujets attendent une efficacité plus grande d'une gélule que d'un comprimé. L’efficacité de la chirurgie Placebo est également certainement liée à l’aspect exceptionnel d’une telle intervention. La posologie Plus celle-ci est détaillée, plus l’efficacité du placebo est élevée. Une posologie conséquente agit sur l’imaginaire du patient qui la relie à un médicament puissant. Par ailleurs l’intensité du phénomène placebo est proportionnelle aux nombres de prises. La taille Plus la gélule est grosse plus le sujet pense qu'elle sera efficace. Cependant, une petite taille peut également laisser supposer que le médicament est très concentré. La couleur et l’apparence générale Plus le médicament apparaît comme sophistiqué, et plus la réponse est importante. La couleur joue également un rôle central dans l’efficacité du phénomène Placebo. La couleur blanche est associée au traitement de la douleur, la couleur orange et jaune à un effet psychostimulant, la couleur lavande à un effet hallucinogène, alors que la couleur grise n'évoque rien. Dans l'imaginaire collectif, une gélule rouge sera associée à un médicament stimulant, et une gélule bleue à un remède apaisant. Le goût L’effet du placebo est proportionnel au goût amer. Ceci fait référence à la dualité « remède – poison » inconsciemment faite par l’imaginaire collectif. La nouveauté Un médicament nouveau sur le marché possède en général 70-80% de réponse positive durant les premiers mois de commercialisation. Ce pourcentage baisse a 30-40% durant les années qui suivent. Le coût L’effet Placebo est bien sûr proportionnel a coût du traitement, comme vu dans l’hypothèse sur la dissonance cognitive. Ce constat est proche de celui fait en psychanalyse. Le nom Les noms a consonance latine de certaines préparation homéopathiques imprègnent le médicaments d’une certaine aura mystérieuse.
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