Les différentes applications de l'effet Placebo...

   


  La méthode Coué




Emile Coué (1857-1926)

La méthode Coué a été mise au point à la fin du XIXème siècle par le pharmacin Emile Coué (1857-1926).
Il s'agit d'une méthode d'autosuggestion censée guérir de la maladie par la simple répétition d'une phrase, afin qu'elle se mute en certitude acquise.
Ce concept admet que notre subconscient est à l'origine de nos états physiques et mentaux.
Dans le cadre de la maladie, on peut donc améliorer son état en imposant à son subconscient une image positive par l'intermédiaire de l'imagination : c'est la pensée positive.

 


  L'homéopathie



Alors que la science actuelle peine a expliquer l'origine du phénomène homéopathique, on peut, dans une certaine mesure, qualifier l’homéopathie de médecine Placebo.
Dans l’homéopathie, on utilise des produits issus de plantes qui subissent des dilutions infinitésimales, méthodes qui consistent à diluer un grand nombre de fois une substance à l’origine dite active.
A partir de la 9ème dilution centésimale, aucun moyen connu ne permet de différencier un granule imprégné –réputé actif- d’un granule non imprégné !
D’où la qualification de médecine Placebo, puisque elle utilise un produit répondant parfaitement à la définition stricte du mot Placebo : « ne contenant aucune substance active ».
 
 
 


  
 Les médecines alternatives et non-médicamenteuses
 



 
  
 


Entre acupuncture, massages, cures thermales et phytothérapie, diverses sortes de disciplines médicales fleurissent et connaissent un véritable engouement.


Les médecines alternatives apparaissent comme des thérapeutiques permettant de traiter en douceur leurs troubles fonctionnels chroniques (migraines, insomnie, maux d’estomac), en faisant l’économie des effets secondaires des médicaments.
Il est très difficile de savoir si elles sont assimilables à des médecines Placebo, dans la mesure où il est par exemple impossible de réaliser un Placebo de massage.

Cependant, l’apport psychologique et la volonté de guérison sont indissociables des médecines douces ou des thérapies manuelles. On peut dans cette mesure les considérer comme des médecines Placebo.

 

  La chirurgie Placebo




Cette chirurgie consiste à simuler une véritable intervention : on laisse une cicatrice visible qui apporte la preuve au patient qu’il a bien été opéré. Cependant, aucune modification de son anatomie interne n’a été effectuée.
L’expérience menée dans un hôpital du Colorado est sans appel : un simulacre d’intervention chirurgicale parvient à améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de la maladie de Parkinson. Seule condition : qu’elles soient convaincues de l’authenticité de l’acte…

 


  La médecine médicamenteuse



L’utilisation de Placebo dans la médecine médicamenteuse consiste à substituer un médicament à un autre, dénué de substance active.

La prescription d’un Placebo pur (préparation totalement dénuée de substance active) par un médecin permet de « soigner » des situations pathologiques susceptibles de variations, de guérison, et de rémission spontanée.
Cette prescription répond à une demande du patient qui se sentira rassura : cette confiance accélèrera sa guérison !

L’utilisation de Placebo comme antalgique (contre la douleur) peut quant à elle se justifier dans le cas où des « substances actives » risqueraient d’interférer avec d’autres traitements médicaux.

Enfin, les Placebos sont fréquemment utilisés dans le cadre de la recherche médicale, pour homologuer un médicament « actif ». On réalise alors des essais thérapeutiques comparatifs en confrontant l’efficacité du médicament « test » à celle d’un Placebo.
Une telle étude permet de mettre en évidence, si elle existe, l’action pharmacologique de la substance testée.
Ainsi, si cette substance obtient de meilleurs résultats que le Placebo, elle peut, après de rigoureuses et multiples vérifications, être mise sur le marché.